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Le pire du Tuning

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Renault> Mégane II 1.9 dci 120 ch: Talentueuse Mégane! (version essayée Luxe Privilége 5 portes)

Inspirée de l'Avantime, la poupe arrière de cette nouvelle Mégane est pour le moins surprenante

Après 7 ans de bons et loyaux services, la Mégane première du nom tire sa révérence. Cette dernière restera dans les annales, comme étant précurseur d'une nouvelle niche de marché : le Monospace compact (en fait la Nissan Prairie avait ouvert la brèche bien avant la Mégane Scénic). Le succès de la Scénic fût tel que cette dernière cannibalisa les ventes de la Mégane 5 portes. Avec la nouvelle venue, Renault entend bien résoudre ce problème, en apportant un design attrayant à sa berline compacte, tout en conservant intactes les nombreuses qualités de la précédente génération.

La première rupture avec la génération précédente concerne le design. Si la première Mégane bénéficiait d'une coupe classique et fade, la Mégane II joue la carte de la séduction, en s'offrant un design plutôt osé.
Avec la Mégane II, il n'y a pas de juste milieu; on aime ou on n'aime pas. La face avant affiche un design des plus agressifs grâce à une succession de lignes tendues (phares, calandre,…) qui tranchent avec les rondeurs de la Mégane I. Toutefois au delà de la comparaison avec la Mégane I, la face avant tranche surtout avec la poupe tout en rondeur de cette nouvelle Mégane. Inspirée de l'Avantime, le "cul" de cette Mégane est à lui seul un élément qui charmera ou horrifiera les potentiels acheteurs. Dans sa version 5 portes, la Mégane II paraît beaucoup moins massive que la version 3 portes (appelée, à tort, coupé !). La surface vitrée plus importante de la 5 portes y est pour quelque chose, offrant à la Mégane "berline" plus de dynamisme que la "coupé" qui paraît, en revanche, plus solide.

Agressive la face avant tranche avec la poupe arriere toute en rondeur

A bord de la nouvelle Mégane, on est tout de suite frappé par la finition en net progrès, par rapport à la Mégane I, qui, à vrai dire, n'a jamais brillé sur ce point. Sans atteindre le niveau d'une Golf, le niveau de finition est supérieur à celui de la 307 qui paraît néanmoins plus cossue grâce à un choix judicieux de matériaux et un design beaucoup plus austère que le mobilier de la nouvelle compacte de la marque au losange. Toutefois, la finition n'est pas parfaite. En effet, les plastiques qui habillent la planche de bord pourraient être encore plus noble et le pommeau de levier de vitesses a tendance à se craqueler beaucoup trop vite. Enfin, pour en finir avec la finition, il convient de saluer les efforts fournis par Renault quant à la qualité d'assemblage de cette nouvelle Mégane. Certes, tout n'est pas parfait, mais la volonté de bien faire est réelle et visible.
Une fois la surprise liée à la finition passée, on se laisse volontiers séduire par le design du mobilier. A défaut d'être chic, l'intérieur de la Mégane II est très tendance comme le laisse transparaître les compteurs ronds, les contre portes au design très recherché ou encore le levier de frein à main de type aviation. A noter que, l'ambiance intérieure sera susceptible de varier en fonction du niveau de finition et de la configuration choisie. Notre modèle d'essai (luxe privilège) proposait une sellerie mixte cuir/tissus associée à une planche de bord bi-ton, à dominante crème, du plus bel effet. Les sièges -qui bénéficient d'un double prétentioneur à l'avant- offrent un confort de bon niveau.

En progrés, la finition n'est pas parfaite mais la volonté de bien faire est là. Notre version d'essai avait une planche de bord bi-ton

Plus longue de 8 cm et plus haute de 4 cm, la nouvelle Mégane progresse assez peu sur le chapitre de l'habitabilité. En effet, si les 4 cm gagnés en hauteur profitent effectivement à la garde au toit, qui, même en présence d'un toit ouvrant est excellente, les 8 cm supplémentaires de la nouvelle Mégane profitent assez peu aux passagers et au coffre, ce dernier étant inférieur à celui de la Mégane I. Malgré un empattement allongé de 4.5 cm, l'habitabilité ne progresse donc qu'assez peu. Cette stagnation s'explique par le fait que l'habitacle a été reculé afin de permettre à la Mégane II d'obtenir une bonne note au crash-test de l'Euro-NCAP (la Mégane II y a d'ailleurs obtenu 5 étoiles sur 5….. comme la Laguna II) Comme nous l'avions déjà dit, le coffre est inférieur à celui que proposait la Mégane I. Néanmoins, ce dernier reste, avec 330 dm3 (comme la Golf IV) assez bon. Au delà des valeurs qui n'ont rien d'exceptionnelles, on apprécie avant tout que ce coffre soit logeable. Enfin, pour les objets volumineux, la Mégane II propose en série une banquette rabattable 1/3-2/3. Mais ne nous y trompons pas, la Mégane II n'est pas une camionnette !
Si la tendance actuelle des voitures récentes est d'offrir une mini boite à gants, la Mégane II échappe à cette règle. La contenance de celle-ci est bonne et permettra de conserver divers objets à l'abri des regards indiscrets…

Allez hop, c'est parti! Le temps de régler les rétroviseurs et on y va. En réglant le rétroviseur intérieur, on s'aperçoit d'une chose: le design a un prix. Sur la Mégane II, comme sur beaucoup d'autres voitures (206,….), les constructeurs ont sacrifié la visibilité sur l'autel du design. Dans le cas de la Mégane II, la poupe avec sa vitre arrière verticale, offre une rétrovision des plus limitées. Ajoutons à cela, une mauvaise visibilité des ¾ arrière… A croire que nos designers ne se servent jamais de leur rétroviseur intérieur!

En 5 portes, la Mégane II parrait moins pataude que la pseudo coupé

Comme sur la Laguna II, la Mégane II se passe de clés au profit d'une petite carte qui était dotée de la fonction mains libres sur notre modèle d'essai. Si ce système a connu beaucoup de déboires sur la Laguna II, il semble que ce dernier aie enfin été fiabilisé. A l'heure actuelle, il n'y a pas eu d'incident notable lié à ce système sur la Mégane II.

La motorisation qui équipe cette Mégane II ne nous est pas étrangère. Il s'agit du 1.9 dci de 120 ch qui équipait déjà la Laguna II - qui a déjà fait l 'objet d'un article sur le présent site. Comme sur la Laguna II, ce 1.9 dci se distingue par son silence et son agrément de conduite. En effet, au ralenti, il n'est pas facile de trahir l'origine agricole de ce moteur. Ceci est d'autant plus vrai que le compte-tours, gradué jusqu'à 7000 tr/min, est dépourvu de zone rouge! Silencieuse au ralenti, la Mégane II l'est aussi à l'usage. Avec seulement 64,9 dB à 90 km/h et 71 dB à 130 km/h, la Mégane II s'affirme comme la voiture diesel la plus silencieuse de sa catégorie. Toutefois, quelques vibrations au niveau de la pédale d'embrayage finiront par nous rappeler que ce moteur - qui est par ailleurs le plus homogène de la gamme Mégane qui comprendra à terme 7 variantes- carbure au gazole.
Disponible à presque tous les régimes (la 1.9 dci reste un diesel et n'aime pas trop la zone rouge qui sera fictive dans le cas de cette Mégane), ce moteur s'accommode aussi bien de la conduite en ville que sur route. En ville, l'élasticité et la souplesse de ce moteur feront merveille, tout comme sa capacité à reprendre dès les plus bas régimes. Sur route ce sont les 120 ch et les 27.5 mkg ( depuis notre essai, une évolution a porté le couple à 30 mkg) de la bête qui assureront à la Mégane des performances plus que suffisantes pour pouvoir voyager en toute sécurité. Ainsi, sur le 4° rapport le 80 à 120 km/h est effectué en 7,8 sec, de quoi garantir des dépassements éclairs. Toutefois, si vous n'avez pas envie de vous servir de l'excellente boîte de vitesses à 6 rapports signée Nissan et dont la commande est aussi douce que précise, sachez que les accélérations en 5° et 6° vitesses depuis 80 km/h permettent, elles aussi, de bonnes reprises. A l'inverse de la 307 HDI 110, beaucoup plus feutrée, la Mégane affiche d'excellentes performances. Autrement dit, ça pousse et on le sent. L'envie de profiter des capacités de cette Mégane, malgré la période de répression, est d'autant plus forte que la tenue de route est excellente. Même sans ESP, la tenue de route de la Mégane II vient se placer au niveau des références de la catégorie (307 entre autres…). Rassurant quelque soit le type de conduite adopté, le châssis de cette Mégane offre des réactions très saines et est capable de pardonner bons nombres d'erreurs de conduite. L'ESP, en option, est l'un des plus efficaces du marché. En effet, ce dernier dispose d'un correcteur de sous-virage, mais l'ESP aura fort peu à faire à bord de la Mégane II, cette dernière n'en ayant pas réellement besoin. La direction à assistance électrique, nous a paru archi-précise et directe. Bien que cette dernière ai été critiquée par nos confrères à cause de son caractère flou autour du point zéro, nous n'avons, pour notre part rien relevé de choquant, ni d'anormal. N'ayant pas l'habitude de conduire un véhicule muni d'une direction assistée, nous nous sommes d'emblée habitués à la direction de la Mégane II. Si cette dernière offre une bonne précision de conduite, nous vous conseillons tout de même la plus grande vigilance, cette dernière ayant tendance à revenir brutalement au point zéro.

Le style de la Mégane II se marie à merveille avec le beige angora et les jantes alu de 16" de cette version Luxe privilége.

Enfin, concernant les suspensions, ces dernières assurent un confort de très haut niveau quelque soit l'état de la route. Voilà de quoi avoir envie de voyager loin, très loin. Et ce n'est pas la faible consommation qui vous en empêchera. En effet, le 1.9 dci confirme, sous le capot de la Mégane, sa bonne sobriété. A noter que, la très pratique trappe à essence se passe de bouchon, comme sur la grande Vel Satis.

Reste à aborder la question du freinage. Là encore, Renault frappe un grand coup. Avec 66 mètres pour s'arrêter à partir de 130 km/h, la Mégane II s'affiche ainsi comme une référence de sa catégorie. Le freinage de cette Mégane II est d'autant mieux, qu'il est facile à doser. Une totale réussite qui dispose par ailleurs d'un ABS et de l'AFU (Aide au Freinage d'Urgence)

Bien équipée, performante et sobre, cette Mégane II est une réussite sous tous points de vue. Reste le design qui peut ne pas plaire à tous le monde, mais la Mégane II est bien plus que cela. En s'offrant le 1.9 dci 120ch de la Laguna II, la Mégane II s'affiche ainsi comme une valeur sûre dans un segment très concurrentiel. En ce sens, cette Mégane II est la meilleure compacte diesel française capable de contrer la Golf et ses TDI. A noter que ce 1.9 Dci devrait évoluer, ce qui lui permettrait à terme d'offrir 140ch… Vivement demain !

Fiche Technique de la Renault Mégane II 1.9 dci
Nombres de cylindres: 4 en ligne, 8 soupapes
Cylindrée: 1870 cm3
Puissance fiscale: 7 CV
Puissance maxi: 120 Ch à 4000 tr/min
Couple Maxi: 27.5 mkg à 2750 tr/min
Distribution: 1 ACT
Alimentation :Injection directe type common rail
Vitesse Maxi: 196 km/h
0 à 100 km/h: 10 sec

Reprise de 80 à 120 km/h:
- 7,8 sec en 4°
-10,3 sec en 5°
-14,8 sec en 6°

Poids: 1370 kg
Pneumatiques: 205/55 R16
Boîte: BVM 6 vitesses
Prix: à partir de 20 200€

Hatem Ben Ayed alias Ramses2
(reproduction interdite)
20/07/2003

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